Pourquoi prendre une assurance professionnelle ?
En tant que particulier, vous assurez votre véhicule ou encore votre logement, si vous êtes locataire : il s’agit d’une obligation légale pour vous protéger face à la survenance de ce que l’on appelle un “risque”, comme on dit dans le domaine des assurances (professionnelles ou non).
Ce risque existe aussi dans le cadre professionnel. Il peut se matérialiser sous différentes formes :
- Accidents naturels
- Incendie
- Dommages subis ou causés à des tiers
- Vol de vos données informatiques
- Accident causé par un véhicule de votre société
- Décès
- Invalidité
- etc.
La liste n’est malheureusement pas exhaustive. Pour vous protéger, il n’existe qu’une seule solution : recourir à une ou plusieurs assurances professionnelles (communément nommées les assurances pro).
Généralement, on les classe en 3 grandes catégories :
- Assurances de biens (locaux, véhicules, matériel, stocks etc.)
- Assurances de personnes (retraite, prévoyance, maladie etc.)
- Assurances de responsabilité (Responsabilité civile professionnelle, garantie décennale etc.)
Les assurances pro sont-elles obligatoires ?
Entre ce que dit la loi, l’offre pléthorique d’assurances sur le marché et celles que l’on veut parfois vous imposer, il est difficile de démêler le vrai du faux. Peu de professions exigent de souscrire à des assurances professionnelles obligatoires
En fait, il y a deux principaux cas de figure qui rendent l’assurance obligatoire :
- lorsque la loi l’impose (ex : pour les véhicules, la décennale ou la mutuelle de vos salariés dans le privé) ;
- lorsque cela est imposé par les textes qui régissent votre activité.
Arrêtons-nous un peu plus en détail sur ce dernier point. Comme le détaille le Portail de l’Économie, des Finances, de l’Action et des Comptes publics, “de nombreuses professions sont réglementées”. Parmi elles, nous pourrions vous citer les professionnels du droit, de la santé, de l’immobilier ou encore les architectes. N’hésitez pas également à contacter l’Ordre de votre profession pour plus d’informations.
Les assurances professionnelles recommandées
Il existe un certain nombre d’assurances indispensables pour protéger correctement votre activité ou celle de votre entreprise :
- La responsabilité civile professionnelle – couvre les dommages causés à des tiers par vous ou vos salariés et vous protège également contre leurs conséquences financières.
- La complémentaire santé – aussi appelée mutuelle, elle vous couvre les TNS ou les salariés et complète les remboursements de la Sécurité sociale. Elle est obligatoire pour toutes les entreprises.
- La prévoyance – intervient en cas d’arrêt de travail temporaire ou permanent, d’incapacité ou d’invalidité partielle ou totale ou en cas de décès, pour les salariés comme les TNS.
- L’assurance automobile et véhicules – obligatoire, elle couvre les véhicules utilisés dans le cas de d’une activité professionnelle par vous ou vos employés
- La protection juridique – vous prémunit face à la survenance de litiges avec un salarié, un client ou encore un fournisseur. C’est une assurance facultative mais trop souvent oubliée.
Enfin, d’autres sont à étudier au cas par cas, comme la multirisque ou l’assurance local professionnel, l’assurance perte d’exploitation ou bien encore la cyber risques.
Quant aux artisans et entreprise du BTP, il vous faudra souscrire obligatoirement à une garantie décennale.
Comment choisir la meilleure solution d’assurance pro ?
Commencez par définir vos besoins en assurance pro, parmi les assurances obligatoires et recommandées que nous avons listées ci-dessus.
Ensuite, évaluez les risques que vous souhaitez couvrir, et indirectement les risques financiers en cas de sinistre. Cette phase, pas évidente, vous permettra de mettre le doigt sur les contrats nécessaires à votre activité. Une fois ces besoins et votre profil bien défini, il faudra s’attacher au critère de choix du contrat d’assurance en lui-même, et prêter une attention particulière :
- aux garanties choisies ;
- à la durée de votre engagement ;
- aux franchises ;
- aux niveaux de protection ;
- au plafond d’indemnisation ;
- aux exclusions au contrat ;
- ou encore à signaler vos changements de situation.